Myrne 6312

Un shooter en vue du haut et en coop, développé en 72h dans le cadre du 26e Ludum Dare

Song of the Myrne: What Lies Beneath

Un action-RPG en pixel-art

mardi 23 août 2011

Avalanche de textes: Nord Perdu

Salut les gens. J'espère que vous tenez le coup face à la chaleur, les moustiques et surtout les scouts. Le monde est cruel je sais. Mais tenez bon... Bientôt la 1.8 de Minecraft :)

Aujourd'hui, j'en termine avec l'avalanche de textes. Oui je vous entend déjà dire (une seule eprsonne en fait qui se reconnaitra^^): "Ouais mais gnagnagna c'est quoi cette avalanche toute petite?" C'est parce que j'aurais pas du publier les dernières lettres par trois ;)

Bref, voici le dernier texte intitulé "Nord Perdu".

Il était une fois un royaume, le Royaume d’Avant, gouverné par le bon roi d’Avant. La paix avait toujours régné entre ce petit royaume et son voisin, le Royaume d’Après. Mais, un jour, les germes de la guerre s’y étaient installés. Nul ne se rappelait comment cela avait commencé, mais la haine était profondément ancrée dans le cœur des habitants. 
La guerre avait laissé des marques des deux côtés de la frontière. Au Royaume d’Après, plus riche, naissaient villes et villages pour mourrir aussitôt. La construction n’avait jamais été le fort du royaume d’Après, car les bonnes guildes de maçons et charpentiers se trouvaient toutes au Royaume d’Avant.
Le Royaume d’Avant souffrait également. Les catapultes ennemies avaient réduit bien des habitations en cendres, et la population, illettrée, vit sa culture disparaître, là où autrefois, magiciens et druides venaient en nombre du Royaume d’Après, pour consigner histoire et savoir dans de gros manuscrits. Désormais, magiciens et livres moisissaient dans leurs bibliothèques.
La guerre n’avait laissé que ruines. Des fenêtres de leurs châteaux, les deux rois désormais grisonnants, regardaient d’un œil triste, leurs royaumes s’effondrer. Un matin, alors que les violences de la nuit s’était faites plus fortes qu’habituellement, le roi d’Avant quitta son château. Il traversa, un traité de paix à la main, ruines et vallées. Il passa la frontière et poussa jusqu’au château d’Après. Dans la salle du trône, il s’arrêta, surpris. Bouffon et gardes, tous, le prirent pour son rival, le roi d’Après.
Au même moment, au château d’Avant, le roi d’Après était abasourdi. Il avait traversé tout son royaume, dans l’espoir de faire la paix, mais arrivé devant le trône ennemi, il ne se trouvât personne qui ne le confondit avec l’autre monarque.
Il était une fois un royaume, le Royaume d’Avant, gouverné par le bon roi d’Après.

Voila, j'espère que tous ces textes vous auront plût.

jeudi 18 août 2011

Image du jour

Hey !

Vous vous rappellez quand j'ai dit que je ne parlerais plus de Minecraft sur ce blog? J'ai menti :D

Cliquez pour agrandir l'image.

lundi 8 août 2011

Avalanche de textes: lettres

Salut tout le monde.

Une bonne nouvelle pour ceux qui attendaient avec impatience la réponse à cette lettre puisque la voila^^.

Elle n'a pas été écrite par moi mais par Aurélia Higuet, merci à elle.

Mon vieux Jacques,

Je conçois très bien ton désarroi, mais je pense que tu souffres d’Alzheimer. Il est vrai qu’à ton âge
avancé pour un chat, la déshydratation te guette. Sache cependant qu’hier soir j’ai rempli au moins
trois fois ta gamelle d’eau. Je commence à sérieusement m’inquiéter pour ta santé. C’est pourquoi,
j’envisage avec regret de te piquer. Ne le prends pas comme une attaque personnelle, mais notre
cohabitation est devenue impossible. Tu deviens gâteux, mon pauvre vieux.
Pas une nuit ne passe sans que tu hurles à la mort. Quant à tes ‘petits cadeaux’ comme tu dis, je
m’en passerais très bien. Chaque fois que tu me ramènes une musaraigne morte, j’en ai les larmes
aux yeux. Tu sais pourtant bien que je suis quelqu’un de très sensible.
Il y a aussi ton petit souci d’incontinence dont la moquette a déjà fait les frais plusieurs fois.
Vraiment, la situation est devenue insoutenable.
J’espère que tu comprendras ma décision et que tu ne m’en voudras pas au paradis des chats. 
Ton maître adoré

Et pour quand même justifier mon salaire... ..Heu... Mais j'ai pas de salaire ! Enfin soit, voilà quand même un texte écrit par moi et la lettre à laquelle je répond, qui a été écrite par Clara Roussel.

Mon très cher Guy, 
Je voudrais te dire toute ma reconnaissance pour les bons soins que tu me prodigues depuis bientôt
7 ans. 
Quand tu te lèves le matin, après que je t’aie éveillé avec mes douces caresses, mes baisers et
ronrons, je ne saurais te dire le plaisir que tu me fais en brossant ma robe, que tu dis aussi douce que
de la soie… 
Ensuite, les bonbons que tu me donnes, avant un petit déjeuner appétissant.
Tu me laisses faire un petit tour au jardin, la sieste à mon gré tout au long de la journée, mon assiette
est toujours bien garnie… 
Cependant, je voudrais te faire part, oh le plus affectueusement du monde, de quelques réflexions. 
Le matin, il me semble que tu aimes traîner dans ton lit…
A 6h, le soleil est déjà levé depuis longtemps !
J’aimerais tant que tu me brosses plus souvent, à chaque heure du jour… pouvoir faire ma sieste sur
tes genoux, tout le temps! 
Les croquettes que tu m’offres depuis quelques jours ont un petit goût de moisi, et je préférais les
bonbons de Tante Martine !
Je dois te dire aussi que tu me fatigues beaucoup, en courant comme un dératé derrière cette
baballe, que tu t’arranges toujours pour m’envoyer dans les pattes. 
Voilà tout, mon maître bien aimé.
Oh ! oui, je t’aime quand même !
Ta chatte,
Cookie.
Ma réponse:

Ma petite Cookie, 
Ta lettre me va droit au cœur. Je suis si heureux que nous nous soyons trouvés. Ou plutôt
que je t’ai trouvée dans cette poubelle près du port. 
Moi aussi j’aime lorsque tu me réveilles, le matin. Je travaille souvent tard le soir, ce n’est pas
comme si j’avais besoin de repos. Ahh, mon travail ! Travailler pour se nourrir, pour te nourrir, payer tes croquettes. Croquettes hors de prix soit dit en passant, mais bon, rien n’est trop bon pour ma petite Cookie. Je ne voudrais surtout pas que tu te fatigues en chassant les corbeaux. Tu n’as pas que ça à faire j’imagine, entre ton toilettage interminable et tes longues siestes. 
Sans oublier les moments où tu viens te faire câliner. Je ne suis pas un homme pressé et ne
considère absolument pas ces trois heures par jour, coincé sur une chaise, comme du temps perdu. 
Je suis désolé que tu n’aimes plus jouer à la balle… Tu adorais cela chaton ! Mignon, jeune et
doux chaton. Tu n’aimes plus la balle ? Peut-être préfèrerais-tu aller promener. Un tour près du port, ça te dirait?
Ton Guy