Salut les marmottes ! (Fini l'hibernation T_T, c'est le printemps)
Pour m'excuser de ne pas avoir écrit de billet hier, je vous offre une de mes nouvelles copyrightée Moi en avant première.
Ouais en fait t'as juste pas d'inspiration alors tu nous copie/colle un truc vite fait
Hem... Ne l'écoutez pas, c'est un sale usurpateur !!
J'ai juste pas eu le temps, mon chien est mort, ma grand-mère est malade, je peut pas partager mes bonbons c'est des médocs...
Bref, voici ma magnifique oeuvre:
Je fus le premier à le remarquer. Je pensai tout d’abord à un réacteur d’avion puis, l’objet se précisant, j’optai pour un ange déchu. En fait c’était difficile à déterminer, l’objet avait un aspect étrange, une espèce d’aura luminescente empêchant de le distinguer avec netteté. Ce n’est que quand il se fut écrasé au sol dans un bruit mat que l’on put tous voir de quoi il s’agissait. Dans une position grotesque, gisait sous nos yeux le cadavre de Dieu.
Je ne réalisai pas tout de suite, beaucoup de choses étaient à assimiler. Premièrement, Dieu existait bel et bien, ensuite, il était écrasé à mes pieds. Je ne sais pourquoi mais une envie irrépressible de rire me prit, j'étouffai un fou-rire, m’attirant quelques regards noirs. Un long silence s’ensuivit. Une fois encore je dus réprimer mon envie de rire lorsque je me dit que l'expression « un ange passe » était mal venue. Je donnai un petit coup de pied dans le corps pour m’assurer de la chose et dit:
« Il est bien mort semble-t-il »
...
Alors les cris vinrent enfin, beaucoup pleurèrent, ça ne me touchait pas plus que ça.
Le bus s’arrêta, ouvrit ses portes et j’entrai donc, fatigué par cette longue journée et pressé de rentrer chez moi, mais le chauffeur sortit, adopta un teint blafard puis violet et commença lui aussi à paniquer. Je l'interpellai:
« Dites, vous pourriez démarrer parce que... »
Mes cris furent noyés dans ceux de la foule se précipitant à l’extérieur du bus en ayant vu le corps par la fenêtre. Je ressortis du bus et entrepris un retour à pied.
Une fois chez moi, je trouvai ma femme assise sur le canapé, devant la télé, le visage grave. Des larmes baignaient ses joues. M’attendant au pire je dis:
« Qu’est-ce qu’il y a? »
« Dieu est mort »
Je poussai un soupir de soulagement, bon dieu qu’elle m’avait fait peur... enfin, bon dieu, plus maintenant. Un sourire illumina mon visage.
« Oui oui, je l’ai vu à l'arrêt de bus, c'était spécial mais... intéressant. »
Ma femme me secoua.
« Mais tu parles de Dieu là putain !! »
Une grande catholique, je m’excusa pour l’avoir vexée puis montai me changer, j’étais couvert de plumes dorées et d’un genre de liquide bleu fluorescent devant être du sang divin.
« Faites que sa parte à la lessive » me dis-je. « Hmm... Oui bon, vous ne pouvez plus faire grand chose c’est vrai »
Le lendemain, ma femme n’était plus là, je trouvai un mot sur la table du salon "partie à la cathédrale". Je partis pour le travail et eu droit à quelques surprises. Tout d’abord, le ciel était noir, pas noir comme lorsqu’il y a de l’orage non, noir, simplement noir, sans nuages. Ensuite, il n’y avait personne dans les rues et mon bus ne passa pas. Une fois encore je fis le trajet à pied. Au boulot personne... et on avait même pas pris la peine de me prévenir! Je repris le chemin du retour en pestant jusqu’à arriver à une faille au milieu du sol. Elle n’était pas là lors de mon premier passage.
« Allons bon » me dis-je.
Il y avait comme un escalier formé par la déchirure, je m'engouffrai à l’intérieur et commençai à descendre. Après 1 minute de marche, je croisai un homme faisant le chemin en sens inverse, noir, cornu, homme étrange mais certainement intéressant. Dilemme, l’escalier était trop étroit pour se croiser. Je pris la parole en premier:
« Ah, problème, qui a la priorité? »
« Comment, un humain ose-il se poser cette question !? Fait demi-tour et suis moi, tu vas t’amuser. »
Je fis donc demi-tour et suivis l’inconnu une fois de retour à la surface. On se rendit à la cathédrale de la ville, il ouvrit les deux battants de la porte en grand, avec fracas. Bien que soupçonnant une volonté d'esbroufe, je trouvai cela plutôt classe. De nombreuses personnes étaient réunies dans le lieu saint, j'aperçus ma femme au cinquième rang et lui fit un petit signe de la main auquel elle ne répondit pas. Beaucoup crièrent, certains s’évanouirent. D’autres au contraire se précipitèrent sur l’inconnu, en deux groupes. Les uns avec des chaises ou autres objets contondants, prêts à tuer un parfait inconnu pour sa différence probablement, intéressant. Les autres se jetant à genou devant lui et le louant. Tous périrent dans les flammes. Il m’avait promis de m’amuser mais jusque là je ne trouvais pas matière à rire. Surtout qu’il venait de tuer ma femme...
Et j’étais là, à la droite de Satan, ne sachant que penser. Spectateur de la destruction puis de la reconstruction future d’un monde, je me dis que finalement, ma vie n’était pas si terne que cela.
Voila !!! Heu mais où vous êtes tous passés?
Allez salut les amis, on se revoit dans un prochain billet, je vais vous trouver un bon p'tit film a critiquer/"faire l'éloge", sa dépendra de l'humeur.